« Un chien Andalou » est un film muet datant de 1929. Rien de bien excitant ou de particulièrement original : des courts-métrages de ce type, il y en a des tonnes, me direz-vous. Eh bien je vous répondrai que non, celui-ci n’est pas comme tous les autres. La raison ? Son scénariste se nomme Salvador Dali, artiste surréaliste particulièrement talentueux, mais dont l’univers créatif était aussi particulièrement dérangeant.
Imaginez donc à quoi peut ressembler ce film : basé sur un de ses rêves, il ne possède pas de scénario suivi mais une succession d’images souvent dénuées de bon sens. Que dire, par exemple, de cet homme étrange, vers 7 minutes 30, qui tire deux pianos à queue surmontés d’un animal (un âne ?) mort ? Par ailleurs, on y retrouve plusieurs élément propres à Dali, tels que les fourmis ou le piano à queue, choses qu’on aurait, en tant normal, bien du mal à intégrer dans un film.
Ce court-métrage a fait grand bruit lors de sa sortie, principalement en raison de cette horrible scène, débutant à la quarantième seconde, qui nous montre une femme se faisant trancher l’œil avec une lame de rasoir. Choquant. D’après les explications que l’on peut trouver sur le net, ce passage doit être interprété comme un avertissement pour le spectateur : s’il veut comprendre le film, il va devoir le regarder d’un œil différent. Chose qu’apparemment, je ne suis pas parvenue à faire…
Maintenant, à vous de faire votre propre analyse en regardant « Un chien Andalou », ci-dessous. Attention, âmes sensibles s’abstenir… (Cliquez sur « lire la suite » pour continuer)