Dany Boon à Tire-Larigot

micmacs_a_tire_larigot_1Après quelques jours d’absence en raison d’une grosse charge de travail, je prends enfin le temps d’écrire un petit article sur le nouveau film de Dany Boon, « MicMacs à Tire-Larigot », sorti dans les salles fin octobre. Je suis allée le voir mardi, c’est donc encore tout frais.

De quoi ça parle ?

« MicMacs à Tire-Larigot » raconte l’histoire de Bazil, un homme qui n’a vraiment pas de chance avec les armes. Alors qu’il est encore tout jeune, son père meurt en essayant de désamorcer une mine anti-personnelle. Les années passent et Bazil devient un adulte. Il vit seul et, un soir où il regarde tranquillement un film dans le vidéo-club où il travaille, il est témoin d’une attaque à main-armée sur une voiture. Malchance encore : notre héros reçoit une balle perdue en pleine tête, que les chirurgiens ne pourront lui retirer sous peine d’en faire un légume. Il devra donc vivre avec elle, avec les crises que cela lui provoque.
Quand il sort de l’hôpital, il n’a plus d’appartement, et son employeur s’est empressé de le remplacer par une jolie jeune femme. Celle-ci va d’ailleurs lui remettre une pièce d’une importance capitale pour la suite de son aventure : une balle récemment retrouvée devant le vidéo-club, probablement la même que celle qui lui chatouille le cerveau.

Chômeur et sans domicile, Bazil va errer en tentant de gagner quelques pièces pour survivre, jusqu’à ce qu’il rencontre Placard (surnommé ainsi parce qu’il a passé « les deux tiers de sa vie en taule »), qui l’amène dans un curieux abri construit dans une décharge, à partir de déchets en ferraille de toutes sortes : le Tire-Larigot. Là, il va être accueilli à bras ouverts par Remington, Calculette, Fracasse, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille.
Il découvre alors, dans le même temps, qui sont les responsables de la mort de son père et de la balle qu’il a dans la tête. Avec l’aide de sa fine équipe, il va mettre au point un plan vengeur…

Mon avis

La première chose que je me suis dite est « Ça me fait penser à ‘Amélie Poulain’ « . « Normal », m’a-t-on répondu, avant de m’expliquer que c’était le même réalisateur, Jean-Pierre Jeunet, qui s’était occupé de ces deux films. Si vous avez aimé l’univers poétique d’Amélie, il y a donc de fortes chances pour que vous aimiez « Micmacs à Tire-Larigot ». C’est gentiement décalé, les personnages sont hauts en couleurs et l’humour discret nous fait quand même régulièrement sourire.

Le film est un peu long par moment, mais l’histoire est agréable à suivre et chaque personnage est attachant. Quant au style graphique, très amélie-poulainien, il donne une atmosphère particulière au film, un peu irréelle.
Enfin, « Micmacs à Tire-Larigot » se paye même le luxe de se terminer sur une leçon de morale. Certes, très facile (« les armes et la guerre, c’est mal »), mais bon, elle est quand même là et elle est sait se faire touchante.

En conclusion, ce « Micmacs à Tire-Larigot » est un long-métrage qui, c’est sûr, ne restera pas dans les annales, car il manque un peu de profondeur. Malgré cela, il reste bon film grâce à son style original et à ses personnages colorés qui ne manqueront ni de nous faire rire, ni de nous attendrir. 1h45 de bonheur simple, en somme.

Votez pour cet article sur !

One thought on “Dany Boon à Tire-Larigot

  1. Assez d’accord. Je rajouterais même, pour l’ambiance graphique, certaines scènes presque fantastiques rappelant un peu Tim Burton.
    Par contre je n’ai pas beaucoup ri, seulement sourit le long du film (comme Amélie Poulain en fait^^).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *