Le quatrième opus du film d’horreur Destination Finale est sorti mercredi, et je suis allée le voir hier soir, en 3D. Retour sur un film qui a su conserver son succès sans jamais changer.
Tout d’abord, remettons les choses dans leur contexte : j’ai vu les deux premiers DF mais pas le troisième. Pour autant, cela ne m’a pas pénalisée du tout dans la compréhension de ce quatrième film. Le principe est toujours le même : un individu – ici Nick – se trouve dans un lieu bondé en compagnie de ses amis – ici, sur le circuit d’une course automobile -. Soudain, il a une horrible prémonition, dans laquelle il voit une catastrophe meurtrière se produire à l’endroit où il se trouve en ce moment-même. Totalement paniqué, il tente alors de fuir en amenant ses proches avec lui, suivi par d’autres personnes alertées par tant d’agitation. A peine arrivés à l’extérieur, l’accident se produit d’une façon totalement identique à ce qui était « prévu ».
Heureux d’avoir échappés à une fin atroce, les survivants réalisent vite qu’ils ne sont pas sortis d’affaire : ils trouvent la mort les uns après les autres… dans l’ordre dans lequel ils auraient dû mourir s’ils n’avaient pas déjoué les plans de la Grande Faucheuse. Une course contre la montre s’engage, mais peuvent-ils gagner face à un tel adversaire ?
Je ne vais pas y aller par quatre chemin : le scénario ne réservant que peu de surprises, le principal intérêt de ce quatrième film est la 3D. Une explosion ? On est au milieu. Un clou qui vole ? On le voit arriver droit sur nous. Quant aux visions de Nick, elle n’en sont que plus impressionnantes. On se retrouve au cœur de l’action et on passe un bon moment.
Au niveau des effets spéciaux, le film apparaît comme beaucoup plus gore que les précédents. Pourtant, force est de constater que trop, c’est trop, et ça ne fait plus peur. Il est clair que ce qui est effrayant dans ce Destination Finale, comme dans les autres, c’est de voir comment la Mort prépare son coup, avant chaque meurtre. Un bidon d’essence qui tombe, un tournevis qui roule… Tout n’est qu’un enchaînement d’incidents qui, au final, mènera à une conclusion tragique. Une phase de préparation qui n’a pour but que de faire monter la pression, en nous faisant redouter le moment où une petite chose apparemment insignifiante mettra le feu aux poudres.
Ce qui est sûr, c’est que ce film fait réfléchir et rendrait presque parano : on s’aperçoit qu’on est entouré d’objets potentiellement dangereux.
Je ferai quand même une mention spéciale pour le générique de début, très bien réalisé, qui reprend toutes les morts des précédents Destination Finale façon « rayons X », le tout sur une musique de hard rock. On est vite dans l’ambiance !
En conclusion, il est clair que ce film ne restera pas dans les annales : identiques aux trois autres opus, il se veut, avant tout, divertissant pour le spectateur. Et ça fonctionne : on se surprend à frissonner, à sursauter, à se cacher les yeux devant certains passages ( pour les gens comme moi), voire… à rire, devant certaines scènes un peu trop gores pour être réalistes.
Un bon moment, en somme, à voir ABSOLUMENT en 3D.
Je pense que la 3D est une très bonne idée pour ce genre de film. Et à en lire ta critique le film est génial. Personnellement je l’ai vu en 2D et je l’ai trouvé nul à ch***. donc si vos ne l’avez pas encore vu, vous savez ce qu’il vous reste à faire… trouver une salle ou il le diffuse en 3D.
(petit jeu de mot : En 2D le film est plutôt plat)
Oui, je précise bien qu’il faut le voir en 3D car c’est le principal intérêt du film. Je comprends tout à fait que tu l’ais trouvé nul en 2D, d’autant plus qu’il n’apporte rien de nouveau par rapport aux précédents DF ! (Sympa, ton petit jeu de mots)