Basé sur un jeu vidéo de simulation de drague – genre assez populaire au Japon -, School Days est un animé assez surprenant.
Cette série, composée de seulement 12 épisodes, a pour thème central un triangle amoureux. Makoto Ito, un lycéen timide et un peu gauche, est amoureux de Kotonoha, une jeune fille de son lycée. Tous les matins, il prend le même train qu’elle pour aller en cours, sans oser agir, jusqu’au jour où il prend discrètement une photo de la belle avec son téléphone. En découvrant cette photo, sa meilleure amie, Sekai, décide de l’aider à faire plus ample connaissance. Par chance, les sentiments de Makoto sont réciproques, et une histoire commence entre les deux tourtereaux. Cela aurait pu s’arrêter là, mais Sekai prend soudain conscience qu’elle aussi est attirée par le jeune homme…
Au programme de School Days ? Jalousie, fourberies en tout genre et… vengeance.
Mon avis sur cet animé est assez mitigé. Les premiers épisodes sont longs, très longs, et il faut s’accrocher pour continuer. De plus, sa tendance ecchi – entendez « érotique » – fait qu’on se retrouve avec des personnages féminins dotés de seins énormes mais dont la capacité intellectuelle est très peu développée. Cette vision des choses a légèrement agacé mon côté féministe…
Heureusement, la richesse de cette série est ailleurs (pour moi en tout cas). L’intérêt réside en effet dans la personnalité des différents protagonistes. Plus on avance dans l’histoire, et plus le contexte devient malsain. Makoto, mis en confiance par sa relation avec Kotonoha, se rend compte que le monde est peuplé de jolies filles dont il pourrait s’occuper. Pourquoi donc se cantonner à une seule ? De son côté, Sekai reste indécise sur ses sentiments, mais elle a bien l’intention de ne pas se faire oublier. Reste Kotonoha…
Ce personnage est sans nul doute le plus intéressant de la série, alors qu’il était au départ le plus insipide. En effet, la pauvre jeune fille, délaissée par celui qu’elle aime, sombre peu à peu dans un déni total de la réalité. Déni qui va se transformer en folie dévastatrice dont personne ne sortira indemne… surtout pas le spectateur.
Je terminerai donc cet article en insistant sur le fait que c’est un manga à voir, même s’il faut pour cela s’accrocher au départ. La fin est absolument magistrale ! A noter tout de même que le dernier épisode a été censuré au Japon, car trop violent… et un peu perturbant.
Si vous êtes intéressé par cette série, vous pouvez télécharger les épisodes sur ce site dans la rubrique Télécharger (logique). Il n’y a que 12 épisodes de 20 minutes chacun, ça serait bête de s’en priver !
Anime génial, même si il est en effet un peu trop ecchi.
L’histoire est très prenante, personnellement, j’ai trouvé les premiers épisodes un peu banals (mais somme toute plutôt bons comparés à un anime ecchi standard). On sent très vite un léger malaise, indescriptible au départ, puis de plus en plus évident.
On espère jusqu’au bout qu’un des personnages changera pour que l’issue soit différente, mais plus les choses évoluent, et plus on constate qu’il n’y a qu’une fin possible…
A noter que cet anime est issu d’un visual novel (une sorte de livre dont vous êtes le héros, mais en version jeu vidéo, avec des images, de la musique et des dialogues donc). Dans ce jeu, il est possible de faire tourner les événements de manières bien différentes (y compris des fins encore plus horribles que celle de l’anime pour la version PS2 du jeu).