Nana. C’est le prénom de deux jeunes femmes que tout oppose. La première, Nana Komatsu, est une étudiante de 18 ans cœur d’artichaut, naïve et capricieuse. Son petit monde est rose bonbon, et elle tombe amoureuse vingt fois par jour. La seconde, Nana Ôsaki, est une chanteuse rebelle aux allures gothiques, au sein d’un groupe. Dure, renfermée, elle parle très peu d’elle-même et ne se dévoile que devant Ren, son bassiste d’amoureux.
Après une rupture douloureuse avec un homme marié, Komatsu rencontre Shôji dans l’école préparatoire d’Art où elle étudie. Bien décidée à changer, elle décide d’en faire un ami… même si elle ignore totalement comment être amie avec une personne du sexe opposé.
Tout se complique lorsque le jeune homme décide de partir à Tokyo, afin de passer des examens lui permettant d’entrer dans une Faculté.
Effondrée, Nana ne parvient plus à refouler ses sentiments et s’apprête à tout quitter pour déménager avec lui, mais il refuse. Il partira seul, et elle le rejoindra lorsqu’il aura réussi à se faire accepter dans une fac. Elle n’a pas le choix, et doit se résoudre à vivre une relation longue distance.
Ôsaki vit avec Ren depuis plus d’un an. Leur groupe, Blast, marche plutôt bien localement mais cela ne suffit plus au jeune homme. Il vient de recevoir une proposition pour être bassiste dans un groupe connu au niveau national. Et il ne lui faut pas longtemps pour accepter cette nouvelle place, même si elle implique de tout quitter pour Tokyo… y compris sa belle. Nana hésite : partir avec lui ou lui redonner sa liberté ? C’est finalement la deuxième solution qu’elle choisit.
Sur le quai de la gare, la dure et froide Nana regarde les portes du wagon se refermer sur elle. Ses sentiments sont imperceptibles. Puis le train s’éloigne, emportant avec lui son grand amour, et la jeune femme s’effondre, en pleurs…
Un an passe et nos deux Nana décident à leur tour de tout quitter pour Tokyo. Komatsu pour rejoindre Shôji, Ôsaki pour devenir chanteuse professionnelle. Le destin va les faire se rencontrer dans ce train qui les mène vers leur nouvelle vie.
Elles se perdront de vue sur le quai de la gare, à Tokyo, pour se retrouver complètement par hasard à visiter le même appartement, quelques jours plus tard. Et voilà comment Nana Komatsu et Nana Ôsaki se retrouveront colocataires, alors qu’elles n’ont en commun que leur prénom.
« Nana » est un manga d’Ai Yazawa, plein d’humour mais bourré de réalisme. Ce shôjo, dont le 20ème tome est paru le 11 mars dernier, nous fait partager la vie de ces deux jeunes femmes totalement différentes en apparence, mais qui se ressemblent, au fond, beaucoup plus qu’on ne le croit. La mangaka nous entraîne dans deux histoires d’amour empreintes de romantisme, sans que cela ne devienne niais ou « trop beau pour être vrai ». Car c’est justement là toute la force de « Nana » : son réalisme et sa proximité avec le lecteur.
La naïveté de Komatsu la rend aussi attachante qu’agaçante. Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne laisse pas indifférente. Ôsaki est quant à elle froide et distante, mais on comprend bien vite qu’elle agit comme cela dans le seul but de se protéger. En réalité, elle fait preuve d’une grande sensibilité, qu’elle se garde bien de montrer.
J’ai découvert « Nana » il y quelques jours et j’en suis déjà au 3ème tome. Comme « Fruit Basket », dont je parlerai sûrement un jour ici, voilà un manga que je n’ai plus l’intention de lâcher et que je compte bien suivre jusqu’à la fin. L’histoire est belle tout en restant pleine d’humour – particulièrement grâce à Komatsu ! – bref… un shôjo à découvrir absolument si on aime le genre !
Ce manga… comment que je l’ai adoré ^^ en plus les chanson <3 … Voui je confirme à voir et à revoir !
J’adore le « bourré de réalisme » avec une histoire aussi abracadabrante ^^ J’imagine que le réalisme c’est plus dans les personnages, leur personnalité, leur relation etc…
Hadrix officiellement premier humain à lire des mangas audio. o/
J’déconne. Un manga qui avait disparu de ma mémoire, mais qui vient d’y revenir héhé, je need le lire depuis looonnnngtemps. :[
@Richard : Je ne trouve pas l’histoire abracadabrante, justement !
C’est vrai que deux personnes au même prénom qui ne se connaissent pas, se rencontrent dans un train et se retrouvent ensuite colocataires, ça fait beaucoup de coïncidences. Mais non, en dehors de ça, je maintiens que l’histoire est pleine de réalisme : Deux jeunes femmes qui plaquent tout pour monter à Tokyo et retrouver leur « amoureux » ou tenter de lancer leur carrière, ça ne me semble pas si rare…
Oui, leur personnalité et leur relation sont réalistes, mais leurs galères et leurs aventures le sont aussi ! :)
@Hadryx : Oui, je suis restée perplexe sur « les chansons… <3" ! C'est là que j'en ai conclu que tu devais parler de l'animé ! :P
Oui j’ai pas précisé, je parlais de l’anime évidemment … ^^ »