Je n’ai encore jamais parlé de Maxime Chattam sur ce blog et pourtant, il s’agit sans aucun doute de l’un de mes auteurs préférés. Je l’ai découvert avec sa « trilogie du mal » il y a quelques années et, depuis, je dévore chacun de ses romans avec beaucoup de plaisir. Si vous aimez les polars qui vous tiennent en haleine dès la première page, voici un auteur incontournable.
Cet été, j’ai choisi de mettre « La conjuration primitive » dans mon sac de plage. Il s’agit du premier roman d’une autre trilogie, mettant en scène la section de recherche (SR) de la gendarmerie de Paris. Le troisième et dernier opus sortira l’année prochaine.
Une fois encore, il nous met face à la noirceur de l’être humain, en repoussant constamment les limites de l’imaginable (et du tolérable). « La conjuration primitive » nous jette sur les traces de deux psychopathes, la Bête et le Fantôme, que tout semble opposer. Un seul élément les relie l’un à l’autre : le symbole *e, retrouvé systématiquement gravé sur le corps de leurs victimes. La SR n’a aucune piste et redoute de nouvelles victimes. Au point mort, elle fait appel à Richard Mikelis, un grand criminologue désormais à la retraite, capable de penser comme un meurtrier et de se fondre dans sa peau. Hanté par les fantômes de sa carrière, il refuse dans un premier temps de leur apporter son aide. Mais lorsque le mystérieux symbole *e est repris par d’autres criminels, sa curiosité l’emporte…
Palpitant dès la première page
Je ne vais pas vous en dire plus pour ne pas risquer de vous spoiler. Tout ce que je peux ajouter, c’est qu’après avoir lu les premières pages, vous ne pourrez plus lâcher ce roman. Cela va vite, très vite ! La tension et le suspense sont présents page après page. Les 300 pages se dévorent en un éclair, jusqu’au terrible dénouement auquel il est impossible de se préparer. Il ne m’a fallu que deux après-midis de farniente sur la plage pour le terminer. De plus, la construction du livre, en plusieurs parties, est assez surprenante et nous envoie une bonne dose de stress. On comprend brutalement que TOUT peut arriver.
L’ensemble du roman est bien documenté. On sent que Maxime Chattam a suivi des études de criminologie et qu’il connaît son sujet sur le bout des doigts. Enfin, les personnages, Alexis et Ludivine en tête, sont charismatiques et font que l’on s’attache très vite à l’équipe. Cela nous implique énormément dans l’histoire et nous donne l’impression de faire partie de la brigade. On VIT l’enquête à ses côtés jusqu’à la dernière seconde et on ferme le livre à regret.
Pour combler le manque, j’ai déjà entamé la suite, « La patience du diable », qui offre une narration toujours aussi trépidante.
Sur le web : www.chattamistes.com, un forum de fans sur lequel intervient régulièrement Maxime Chattam.