Rich man, Poor Woman fait partie de ces dramas qui ne m’ont pas absorbée au premier abord, mais pour lesquels je ne regrette pas d’avoir poussé un peu plus loin.
L’histoire prend place au sein de l’entreprise Next Innovation, spécialisée dans le développement d’applications. Le genre d’entreprise calquée sur le modèle Google et Facebook : moderne, jeune, attractive, mais très exigeante. A sa tête, le riche Toru Hyuga (Shun Oguri), un jeune prodige de l’informatique âgé de seulement 29 ans. Il est accompagné de Kosuke Asahina, un homme d’affaires plus expérimenté que lui, avec qui il a monté la société.
Reliés par un simple nom
Aussi talentueux qu’il soit, Toru a un problème : il souffre d’une maladie qui l’empêche de se souvenir des noms et des visages des gens. L’un des seuls noms dont il se souvient est celui de Chihiro Sawaki, sa mère, qui l’a abandonné lorsqu’il était enfant.
Makoto Natsui (Ishihara Satomi), étudiante à l’Université de Tokyo, n’a aucun problème de mémoire, bien au contraire. Elle est capable de retenir quantité de détails en très peu de temps. Malheureusement, ce talent ne l’aide pas à trouver un emploi. Après, plusieurs entretiens infructueux, elle décide de tenter sa chance chez Next Innovation lors d’une session de recrutement animée par Toru. Elle est immédiatement captivée par le jeune chef d’entreprise, sur lequel elle a pris soin de se renseigner au préalable. Alors qu’elle s’apprête à se faire recaler une fois encore, elle lui fait une démonstration de son impressionnante mémoire et se présente sous le nom de… Chihiro Sawaki. Toru est déstabilisé et ne va pas oublier la jeune femme de sitôt.
Pour mettre toutes les chances de son côté lors la présentation d’un grand projet à la sous-directrice du ministère des affaires internes, il recontacte Makoto. Elles ont des points communs et il pense qu’elle rendra le projet plus attractif. Et, surtout, la jeune femme a la capacité de retenir les moindres détails du projet en un rien de temps. C’est là que tout commence entre l’homme riche et la femme pauvre…
Un drama plein de bons sentiments
Comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas accroché immédiatement à Rich Man Poor Woman. Mais les bonnes critiques et la présence de Shun Oguri, acteur que j’apprécie beaucoup, m’ont fait persévérer. Certes, tout est cousu de fil blanc et on est rarement surpris par les différents rebondissements. De plus, Makoto oscille constamment entre niaiserie et hystérie, ce qui est parfois agaçant. Néanmoins, le personnage maladroit de Toru, un geek qui semble éprouver des sentiments amoureux pour la première fois, est assez touchant, voire amusant.
Les personnages secondaires donnent du relief à l’histoire. Kosuke, d’abord, qui se sent un peu à l’étroit à sa place de n°2, sa soeur Yoko, attirée par Toru depuis des années mais dont ce dernier ne parvient pas à se rappeler, Yasuoka, employé énergique qui redouble de créativité pour que Toru se souvienne enfin de son nom…
Au final, Rich Man, Poor Woman est un drama sympathique et prenant. Les sentiments entre Toru et Makoto se développent doucement et on assiste avec plaisir à l’évolution de leur relation. Alors oui, on sait bien comment tout cela va se terminer, mais on apprécie de suivre les aventures de Next Innovation. De plus, la fin est, selon moi, à la hauteur des espérances…
Découvrez le trailer :
- Ma note : 8/10
- Format : 11 épisodes de 45 minutes
- Année : 2012
Je l’ai vraiment adoré celui-ci !
Je l’ai trouvé léger, on se laisse porter par l’histoire (que j’ai trouvé mignonne comme tout)
Héhé oui, ça a fait ressortir mon coté fleur bleue comme toi pour Buzzer Beat ^^