Les dramas japonais nous offrent parfois (souvent ?) des scénarios que l’on n’oserait même pas imaginer chez nous. C’est le cas de My Boss, My Hero.
Lycéen le jour, yakuza la nuit
Makio Sakaki (Tomoya Nagase) est le fils aîné d’un chef yakuza et devrait, en théorie, devenir le prochain boss du clan. En théorie, car Makio possède le niveau scolaire d’un élève de primaire, ce qui a déjà causé du tort à sa « famille ». Son père lui pose donc un ultimatum : pour devenir le chef du clan, il devra d’abord retourner au lycée et obtenir son diplôme. S’il échoue, c’est son petit frère Mikio qui prendra sa place.
Accepté au lycée Saint-Agnès, dont le proviseur est un vieil ami de son père, celui qu’on surnomme La Tornade fait ses premiers pas en Terminale. Âgé de 27 ans, il va devoir se faire passer pour un élève de 17 ans auprès des autres étudiants et du personnel de l’école. Il lui faudra contrôler son tempérament bagarreur et ne pas faire de vagues s’il veut cacher son secret à ses camarades jusqu’à la fin de l’année.
Maladroit et un peu désorienté, Makio est malmené par certains de ses camarades. Forcément, il n’est pas dans son élément. Heureusement, tous ne lui sont pas hostiles. Ainsi, il se fait rapidement un allié de Jun Sakurakoji (Yuya Tegoshi). Ce garçon discret mais très gentil ne le quitte plus depuis que Makio a volé à son secours alors qu’il se faisait racketter par une bande de sa classe.
Soutenu par son clan, notamment par le très serviable Kazuya, il découvre que le lycée ne se résume à une succession de cours et de contrôles…
Des personnages drôles et attachants
My boss, my hero est une très bonne surprise. Le personnage de Makio, qui tente en permanence de contenir ses réflexes de yakuza, est drôle et attachant. Tantôt violent et colérique, tantôt gentil et enthousiaste, il est de plus en plus à l’aise dans sa peau de lycéen. Les sentiments qu’il va développer peu à peu pour l’une de ses camarades renforcent l’impression d’avoir affaire à un ado. Quant à ses mimiques, elles sont mémorables :
J’ai aussi beaucoup aimé Kazuya, toujours présent pour Makio à qui il voue une admiration sans limite. Cet homme de main qui adore la couture est prêt à tout pour son chef, quitte à commettre quelques boulettes en pensant bien faire. De plus, il développe une certaine méfiance, voire jalousie, à l’égard de Sakurakoji, ce qui ajoute à son côté comique.
[Spoiler !] Globalement, My boss, My hero est un drama prenant aux personnages attachants. Le seul petit bémol selon moi tient dans le dernier épisode. Celui-ci est assez sombre, triste, et contraste nettement avec la légèreté à laquelle nous avait habitué le drama. Cela reste une comédie et l’histoire s’achève sur une note positive, mais j’ai trouvé que cela entachait l’esprit général de la série. [/Spoiler !] Néanmoins, My boss, My hero reste un très bon drama et je le conseille à ceux qui veulent se détendre devant une série accrocheuse et amusante.
Voici l’opening :
Et la musique de fin (TOKIO – Sorafune) :
- Ma note : 8/10
- Format : 10 épisodes de 45 minutes
- Année : 2006